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Fiscalité à Dubaï en 2025 : zoom sur l’imposition et la taxation Dubai

taxation Dubai

Dubaï séduit de plus en plus d’entrepreneurs, d’investisseurs et de particuliers en quête d’une meilleure qualité de vie et surtout d’une fiscalité plus souple. La réputation de l’émirat comme paradis fiscal attire autant qu’elle intrigue. Mais que cache réellement le système fiscal émirati ? Entre absence d’impôt sur le revenu, TVA allégée et régimes préférentiels pour les sociétés, la taxation Dubai mérite qu’on s’y attarde avec attention, notamment en 2025 où certaines règles ont évolué. Dans cet article, nous faisons le point sur les impôts, taxes et obligations fiscales à Dubaï pour les particuliers comme pour les entreprises, avec un focus particulier sur les expatriés français.

 

Dubaï, un système fiscal à part aux Émirats arabes unis

Depuis plusieurs années, Dubaï attire les entrepreneurs, les investisseurs et les expatriés pour son climat des affaires dynamique mais surtout pour sa fiscalité avantageuse. Considéré comme un paradis fiscal par beaucoup, l’émirat offre un environnement unique en matière d’imposition.

Contrairement à la France, où la charge fiscale peut être lourde pour les particuliers et les entreprises, la fiscalité à Dubaï repose sur des principes bien différents : aucun impôt sur le revenu, des charges sociales inexistantes et une taxation Dubai qui reste limitée à quelques domaines spécifiques. Cela fait de Dubaï un véritable eldorado fiscal pour les expatriés français en quête d’optimisation.

Impôt sur les sociétés à Dubaï : ce qui a changé depuis 2023

Jusqu’à récemment, il n’y avait aucun impôt sur les sociétés aux Émirats arabes unis, sauf pour les entreprises du secteur pétrolier et bancaire. Cependant, à partir du 1er juin 2023, le gouvernement a introduit un impôt sur les sociétés de 9 % pour les bénéfices annuels dépassant 375 000 AED. Cela s’applique à toutes les entreprises à Dubaï, qu’elles soient en zone franche ou non, sauf si elles remplissent certaines conditions spécifiques.

Il est important de noter que les entreprises en freezone peuvent continuer à bénéficier d’exonérations fiscales sous certaines conditions, notamment si elles n’exercent pas d’activité économique directe avec le marché local des Émirats arabes unis.

Malgré cette évolution, la taxation Dubai reste parmi les plus attractives au monde. Le taux de 9 % reste faible comparé aux taux d’imposition sur les sociétés en Europe, souvent supérieurs à 25 %.

TVA, taxe municipale et autres taxes : ce qu’il faut savoir

Même s’il n’y a aucun impôt sur le revenu, cela ne signifie pas qu’il n’existe aucune taxe à Dubaï. Depuis 2018, une taxe sur la valeur ajoutée (TVA) de 5 % a été instaurée sur la plupart des biens et services. Cette TVA à Dubaï s’applique aussi bien aux entreprises locales qu’aux consommateurs.

En plus de la TVA, il existe une taxe municipale qui s’applique à certains services comme la location immobilière (5 % sur les loyers pour les particuliers, 10 % pour les entreprises). Il y a aussi des taxes spécifiques sur les produits jugés nocifs comme les boissons énergisantes, les sodas ou encore les cigarettes, qui peuvent atteindre jusqu’à 100 %.

La taxation Dubai reste donc relativement légère, mais elle existe, notamment pour contribuer aux infrastructures et services publics de l’émirat.

Expatriés français à Dubaï : attention à la résidence fiscale

Beaucoup pensent qu’en s’installant à Dubaï, ils échappent totalement au fisc français. Ce n’est pas toujours vrai. Pour être considéré comme résident fiscal à Dubaï, il faut remplir certaines conditions : vivre au moins 183 jours par an aux Émirats arabes unis, avoir un logement permanent et ne pas conserver de centre d’intérêts économiques ou familiaux en France.

La convention de double imposition entre la France et les Émirats arabes unis permet d’éviter d’être imposé deux fois sur les mêmes revenus. Toutefois, cette convention n’est applicable que si l’on peut prouver que l’on est résident fiscal aux Émirats. Sinon, le fisc français peut continuer à imposer vos revenus mondiaux, même si vous vivez physiquement à Dubaï.

Il est donc crucial pour les expatriés français de bien planifier leur résidence fiscale et leurs obligations fiscales pour éviter les mauvaises surprises. En cas de doute, il est fortement recommandé de faire appel à un conseiller spécialisé en fiscalité internationale.

Pourquoi la taxation Dubai séduit les entrepreneurs en 2025

La fiscalité à Dubaï en 2025 continue d’être un atout majeur pour attirer les entrepreneurs et les investisseurs du monde entier. Avec un impôt sur les sociétés limité, aucun impôt sur les revenus personnels, et une TVA faible, la taxation Dubai favorise la croissance économique et la rentabilité des entreprises.

Pour les personnes physiques comme pour les entreprises à Dubaï, l’environnement fiscal est simple, transparent, et stable. De plus, l’absence de taxe sur les dividendes, de taxe foncière et de droits de succession renforce encore l’attrait de l’émirat pour ceux qui souhaitent sécuriser leur patrimoine.

En conclusion, vivre à Dubaï ou y créer une entreprise peut représenter une véritable opportunité de réduire sa charge fiscale tout en profitant d’un cadre de vie exceptionnel. Cependant, il est essentiel de bien comprendre les règles de la fiscalité dubaïote, surtout pour les futurs expatriés français, afin de rester en conformité avec la loi tout en maximisant les avantages fiscaux offerts par la taxation Dubai. Pour plus d’information, conctactez le cabinet Merritt Middle East support@merritt.group.

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